Le diabète de type II ? Laisser un commentaire

Le diabète touche environ 400 millions de personnes à travers le monde. Oui, c’est beaucoup ! Le diabète de type II est le plus répandu parmi les personnes atteintes. Dans le même temps, son apparition est évitable avec une bonne hygiène de vie. Si vous êtes déjà atteint de cette maladie, vous pouvez toujours reprendre le contrôle sur elle et éviter qu’elle devienne un fardeau pour vous. Pour ce faire, on vous donne quelques conseils ainsi que quelques compléments alimentaires à introduire potentiellement dans votre régime alimentaire après avoir consulté votre médecin traitant.

Qu’est-ce que le diabète ?

Il s’agit d’une maladie chronique caractérisée par un taux anormalement élevé de sucre (ou de glucose) dans le sang ou hyperglycémie (la glycémie étant le taux de sucre dans le sang). Plus spécifiquement, on dit qu’une personne est diabétique si son taux de sucre est au-dessus de 1,26 g/l lors de deux prises successives à jeun.

En complément du test précité, il est aussi possible d’effectuer un test dit HPGO ou hyperglycémie provoquée par voie orale. Il consiste à administrer une dose de sucre par voie orale à la personne dépistée puis à surveiller la réponse de son organisme. La réponse normale devrait être une augmentation légère du taux de sucre dans le sang puis une forte augmentation de l’insuline pour réguler la glycémie.

Le diabète apparaît quand l’insuline n’est pas produite en quantités suffisantes par le pancréas. L’insuline est une hormone sécrétée par le pancréas (organe situé derrière l’estomac) et dont le rôle est de maintenir un taux sain de sucre dans le sang. C’est aussi grâce à elle que le sucre est absorbé par les cellules de l’organisme et que celles-ci peuvent s’en servir pour produire de l’énergie.

Quels sont les différents types de diabète ?

Appareils pour mesurer le diabète

Le diabète de type I

Il est dû à un dysfonctionnement du pancréas qui ne produit pas d’insuline. Par conséquent, le taux de sucre dans le sang est maintenu à un niveau élevé. Ce type de diabète est plus rare que le diabète de type II et est le plus souvent diagnostiqué dès l’enfance.

Le diabète de type I est dû à la destruction des cellules qui produisent de l’insuline au niveau du pancréas (cellules bêta situées au niveau des îlots de Langerhans). Cela peut être causé par des facteurs génétiques, auto-immuns, une infection bactérienne ou virale ou des stress psychosociaux. Toutefois les causes exactes de cette maladie sont encore mal connues.

Dans ce type de diabète, la survie des personnes atteintes dépend de l’insuline et c’est pour ça qu’il est aussi appelé diabète insulino-dépendant.

Le diabète de type II

C’est le type de diabète le plus répandu et est le plus souvent diagnostiqué chez les adultes. Il concerne environ 90% des personnes atteintes de diabète. En raison du changement des habitudes alimentaires et du mode de vie, il est de plus diagnostiqué chez les enfants et adolescents. Le diabète de type II est favorisé par le surpoids et la sédentarité mais l’hérédité y joue aussi un rôle non négligeable.

Le développement d’un diabète de type II s’étend sur plusieurs années. Dans un premier temps, l’organisme développe une insulinorésistance. Le sucre s’accumule en excès dans le sang et les cellules de l’organisme ne parviennent plus à l’absorber. Par conséquent, le pancréas va produire davantage d’insuline pour réguler le taux de sucre mais elle ne fonctionne pas convenablement et les cellules de l’organisme lui sont hermétiques.

L’organisme va continuer à produire plus d’insuline c’est ce qu’on appelle l’hyperinsulinisme. Si cela se poursuit trop longtemps, le pancréas est à bout et n’arrive plus à produire assez d’insuline. Ce stade est appelé insulinodéficience ou insulino-pénie. C’est là qu’apparaît le diabète.

Autres types de diabètes

Le diabète gestationnel

Il intervient lors de la grossesse et le plus souvent vers les dernières semaines, entre 24 et 28 semaines de grossesse. Il est le plus souvent dépisté à travers un test HGPO. Le risque est plus élevé chez certaines catégories de femmes notamment les femmes de plus de 35 ans, ayant déjà eu un diabète gestationnel, présentant un surpoids ou ayant des membres de la famille diabétiques.

Pour le bébé, les risques sont les suivants :

  • Poids élevé à la naissance ou macrosomie ce qui peut rendre la grossesse compliquée
  • Hypoglycémie à la naissance ou hypoglycémie néonatale

Même si le diabète gestationnel disparaît dans la vaste majorité des cas après l’accouchement, une grande partie des femmes qui en ont souffert présente par la suite un risque élevé de développer un diabète de type II. 

Le diabète MODY

Ici MODY signifie Maturity Onset Diabetes of the Young. Ce type de diabète est relativement rare et présente certaines caractéristiques communes avec le diabète de type I dans la mesure où comme lui, le facteur génétique y joue un rôle important et il est diagnostiqué chez des sujets jeunes. Toutefois, dans les faits, sa sévérité n’est pas aussi importante que le diabète de type I et il se rapproche davantage d’un diabète de type II. En effet, une mutation génétique fait que l’insuline n’est pas sécrétée en quantités suffisantes. Il se déclare le plus souvent chez des personnes ayant un poids normal.

Le diabète mitochondrial

Il s’agit d’un type de diabète exclusivement transmis par la mère et dû à des mutations génétiques. Ce type de diabète est rare et est généralement diagnostiqué tardivement. La maladie peut s’accompagner de surdité mais aussi d’encéphalopathie et d’accidents vasculaires cérébraux. Dans la majeure partie des cas, il s’apparente à un diabète de type II mais peut aussi prendre la forme d’un diabète de type I.

Les symptômes du diabète

Les symptômes dépendent du taux de sucre dans le sang. Si la glycémie est particulièrement élevée, les signes sont regroupés sous le nom de syndrome cardinal et sont les suivants

  • Envie fréquente d’uriner : le corps tente d’évacuer l’excédent de sucre dans le sang par tous les moyens y compris par les urines.
  • Soif constante : le fait d’uriner fréquemment donne forcément envie de compenser cela en buvant beaucoup d’eau
  • Faim constante : comme nous l’avons vu, c’est grâce à l’insuline que les cellules de l’organisme peuvent exploiter le glucose et avoir de l’énergie. Sans elle, l’organisme manque d’énergie et déclenche alors le signal de faim pour obtenir du glucose à partir de la nourriture.

Evolution du diabète

Si la glycémie est au-dessus de 1,26 g/L sur des de longues périodes, différentes parties du corps peuvent s’abimer de façon progressive. Les parties les plus touchées sont

  • Les yeux avec l’apparition de troubles de la vision et une atteinte de la rétine (rétinopathie diabétique)
  • Les reins. Leurs petits vaisseaux peuvent à la longue être endommagés par un taux important de sucre dans le sang. Cela peut à terme mener à une insuffisance rénale chronique. Des substances nuisibles à l’organisme peuvent ne pas être correctement éliminées tandis que des substances essentielles à son bon fonctionnement sont malencontreusement évacuées.
  • Le cœur. La santé cardiovasculaire est mise en péril en particulier celle des artères et vaisseaux sanguins. Les personnes diabétiques sont plus susceptibles de développer une hypertension artérielle ou un taux élevé de cholestérol dans le sang ce qui a son tour impacte négativement la santé cardiovasculaire.
  • Les pieds où se trouvent les terminaisons nerveuses. Une personne diabétique doit être particulièrement vigilante à la présence de blessures au niveau des pieds et s’assurer qu’il n’y pas de perte de sensibilité. Le risque d’infection est accru avec la perte de sensibilité qui peut faire que des blessures ne soient pas détectées.
  • Le cerveau. Nous l’avons vu plus haut, le système circulatoire est directement impacté par le diabète. De ce fait, les personnes diabétiques présentent un risque plus élevé d’accident vasculaire cérébral.
  • Les dents avec un risque accru de caries et d’affections touchant les gencives

Pour rendre compte des variations de la glycémie sanguine au cours des 3 derniers mois, on se base sur l’hémoglobine glyquée aussi symbolisée par HbA1c. 3 mois c’est la durée de vie des globules rouges qui sont en constant renouvellement. Exprimée en pourcentage, l’hémoglobine glyquée est un indicateur des possibles évolutions du diabète et des risques à long terme.

Le taux objectif à ne pas dépasser devrait être déterminé avec l’aide de votre médecin en fonction de votre profil (âge, type de diabète, présence d’autres pathologies, etc.). Il est estimé que les objectifs d’hémoglobine glyquée sont dans la majorité des cas comme suit :

  • Inférieur à 7% pour le diabète de type II
  • Entre 7 et 7,5% pour le diabète de type I

L’acidocétose diabétique est une des complications les plus dangereuses du diabète. Elle est plus fréquente dans le cas d’un diabète de type I plutôt qu’un diabète de type II. Ses signes sont des vomissements, nausées et douleurs abdominales. Elle est causée par l’augmentation de l’acidité du sang en raison de la présence de corps cétoniques. Il s’agit de déchets qui s’accumulent dans l’organisme lorsque le corps est incapable d’utiliser le glucose pour générer de l’énergie parce qu’il ne produit pas assez d’insuline. Il se tourne alors vers les corps gras produisant ainsi ces corps cétoniques. L’acidocétose diabétique peut conduire à un coma voire être fatale.

Quel traitement pour le diabète de type II ?

Pour le diabète de type I, la prise d’insuline est un passage obligé. En revanche, pour le diabète de type II, ce n’est pas forcément le cas. Dans un premier temps, le médecin traitant va opter pour des mesures hygiéno-diététiques combinant activité physique régulière et alimentation saine. Si l’objectif d’hémoglobine glyquée n’est pas atteint, il peut alors devenir nécessaire de prendre des médicaments par voie orale ou par injection. Quoi qu’il en soit, le médecin va tenter, dans la mesure du possible, d’en limiter l’utilisation pour limiter par la même occasion leurs effets indésirables.

En ce qui concerne le type d’activité physique, il n’y pas de préconisations particulières pour les patients diabétiques. Cela va essentiellement dépendre de la condition physique du patient, de son âge mais aussi de ses préférences. Faire du sport avec ses amis et s’aider d’une application peuvent être des sources de motivation.

Le patient diabétique va être amené à effectuer des auto-contrôles. Il va apprendre à mesurer lui-même sa glycémie quotidiennement à jeun et après les repas, en particulier s’il prend de l’insuline. Ces valeurs permettent d’orienter le traitement ainsi que le régime alimentaire à suivre. De plus, il doit effectuer les examens suivants :

  • Une mesure de l’hémoglobine glyquée tous les 3 mois
  • Un bilan complet des différents organes qui peuvent être atteints par le diabète et ce, tous les ans.

Pour rappel, le diabète ne peut malheureusement pas être guéri. Vous pouvez juste le garder sous contrôle et le maîtriser en respectant les recommandations de votre médecin traitant.

Quelle alimentation pour le diabète de type II ?

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, un régime strict n’est pas conseillé pour un diabète de type II. Une alimentation variée est le meilleur moyen de surveiller son diabète mais aussi et surtout d’éviter les frustrations qui peuvent conduire aux excès.

Aliments à faible indice glycémique

Les aliments ayant un indice glycémique élevé vont augmenter la glycémie de façon rapide. Cela implique aussi qu’elle va baisser de façon rapide. La sensation de faim peut alors être déclenchée entre les repas vous poussant à grignoter. Préférez boire de l’eau à la fin des repas plutôt que des sodas ou jus de fruits industriels qui ont tendance à contenir beaucoup de sucre.

L’indice glycémique sert d’indicateur pour mesurer à quel point un aliment cause une élévation du taux de sucre dans le sang. Il est calculé sur la base de l’indice glycémique du saccharose qui est de 100. Dans la mesure du possible une personne diabétique ou ayant développé une insulino-résistance devra veiller à consommer des aliments ayant un indice glycémique inférieur à 50 et à éviter d’allier des éléments ayant un indice glycémique élevé. Voici quelques exemples d’aliments qu’il faudrait favoriser en tant que diabétique : l’avocat, certains fruits secs comme les amandes et les pistaches, le chocolat noir, les pommes, le riz complet et les lentilles.

Limiter ses apports de graisses

Il faudrait penser à favoriser les bonnes graisses comme celles qu’on retrouve dans le poisson, les noix et les huiles végétales. Evitez par contre les viandes rouges et les charcuteries et n’abusez pas des produits laitiers et du beurre. Si vous prenez des produits laitiers, veillez à ce qu’ils soient allégés en matières grasses. Favoriser l’apport de bonnes graisses aide à éviter la prise de poids mais aussi à protéger son système cardiovasculaire mis à mal par le diabète. 

Eviter le grignotage entre les repas

Cela permet de contrôler le poids car pour rappel, le surpoids est un des facteurs favorisant l’hyperglycémie. Pour éviter le grignotage, il faut aussi éviter de sauter des repas et veiller à ce que ceux-ci soient suffisants.

Des collations sont autorisées bien entendu mais elles devraient se faire de préférence à heure fixe et si vous êtes très actif. Le grignotage ne devrait pas avoir des motifs émotionnels. De plus, privilégiez des aliments sains si vous grignotez, autrement dit, des aliments à faible indice glycémique. Veillez aussi à ce que les portions soient toujours raisonnables.

Favoriser des aliments qui rassasient

On pense aux pâtes complètes et légumineuses. Ils contiennent des sucres complexes ou sucres lents qui font augmenter le taux de glycémie de façon progressive tout en procurant de l’énergie à l’organisme. Les protéines et les aliments riches en fibre font également partie de ceux qui vous aident à vous sentir rassasié. Ils vous évitent ainsi d’avoir des variations importantes de glycémie mais aussi et surtout de grignoter.

Notre sélection de compléments alimentaires pour le diabète de type II

Nous vous rappelons qu’il est essentiel que la prise de compléments alimentaires se fasse sous la supervision de votre médecin traitant. C’est à lui de déterminer de quoi va se composer votre traitement antidiabétique et quels sont les bons compléments alimentaires à y intégrer.

Gélules ayurvédiques de gurmar

Super Gamma Linolenic

Si vous cherchez un apport intéressant en graisses saines alors ce complément alimentaire est fait pour vous. Il vous apporte des graisses de qualité tels que l’acide gamma-linolénique (AGL) dont la production peut être altérée par le diabète. De plus, il participe à la protection du système cardiovasculaire qui est aussi mis à mal par le diabète.

Feuilles de pissenlit

Il serait difficile de ne garder qu’une seule vertu du pissenlit. Retenez toutefois que la plante contribue à la maîtrise du taux de sucre dans le sang. De plus, elle intervient dans la bonne digestion et la stimulation du système rénal. Les feuilles proposées par Euro Santé Diffusion sont idéales pour vous offrir de petits moments de réconfort.

La spiruline

Cette microalgue est toujours aussi populaire chez les sportifs et pour cause, elle aide à rester énergique et apporte des protéines. Son intérêt pour les personnes souffrant de diabète de type II réside aussi dans sa participation au maintien d’une glycémie raisonnable.

L’olivier

L’olivier n’est pas qu’un remède de grand-mère. C’est une plante dont les vertus sont attestées par des études scientifiques. Elle contribue au maintien d’un taux sain de sucre dans le sang. La plante a aussi d’autres vertus appréciables pour une personne souffrant d’un diabète de type II. Elle a notamment des propriétés antioxydantes et contribue à une digestion saine. On vous la propose sous forme de feuilles séchées et découpées pour offrir des moments de détente en préparant des tisanes.  

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Captcha loading...