La sciatalgie, névralgie sciatique ou plus simplement sciatique est devenue est des maux du siècle en raison de notre mode de vie qui nous oblige à rester assis de longues heures mais aussi parce que nous faisons de moins en moins attention à ce que nous mangeons et sommes de plus en plus sédentaires. Généralement, la sciatique est une maladie sérieuse mais pas dangereuse si on décide d’être proactif et de consentir à faire des changements profonds à son mode de vie
Quels sont les symptômes de la sciatique ?
Les principaux symptômes sont des engourdissements, des brûlures, des fourmillements et des douleurs dans une des jambes. Dans l’immense majorité des cas, ce n’est qu’une seule jambe qui est touchée. Il arrive cependant que ces sensations désagréables soient ressenties dans les deux jambes et parfois de façon alternée. Ce cas est assez rare et peut être rencontré dans ce cas d’une hernie volumineuse ou chez des sujets âgés.
Les douleurs peuvent aussi être ressenties au niveau des lombaires et dans ce cas, on parle d’une lombosciatique. Dans des formes plus sérieuses mais aussi plus rares, la sciatique peut devenir paralysante et affecter la vessie et le sphincter donnant lieu à une incontinence. Une opération chirurgicale devient alors impérative
Si vous vous demandez quelle est la durée d’une sciatique, sachez que cela est très variable d’une personne à une autre. Cela dépend aussi de votre investissement pour guérir. On estime en général qu’une sciatique peut prendre de 15 jours à 4 mois pour disparaître. L’intensité des symptômes peut fluctuer au cours de cette période. Pour certaines personnes, la guérison peut prendre une année.
Quelle que soit la gravité des symptômes ressentis, il est obligatoire d’aller consulter un médecin afin qu’il mettre en place un protocole de soins adaptés à votre cas.
Quelles sont les causes de la sciatique ?
Le nerf sciatique est responsable de la mobilité des membres inférieurs. Lorsqu’il se retrouve coincé entre deux vertèbres ou qu’il subit un traumatisme, la mobilité des membres inférieurs s’en retrouve affectée et des douleurs peuvent apparaître au niveau des fesses (on parle aussi de fessalgie), au niveau des hanches, des cuisses des mollets et même des pieds. Il faut savoir que le nerf sciatique parcourt l’ensemble de la jambe. La sciatique peut avoir plusieurs causes notamment :
- Une hernie discale. C’est la cause principale d’une sciatique. Un disque intervertébral perd sa couche extérieure et sort de la capsule. Il va alors venir comprimer une racine nerveuse. Le surpoids, l’âge avancé, un traumatisme ou une mauvaise posture peut entraîner une hernie discale.
- La sédentarité
- Le syndrome du piriforme. Le nerf sciatique est comprimé par le muscle piriforme qui n’est autre qu’un muscle plat du fessier.
- Rester assis ou debout trop longtemps et dans une mauvaise posture (stress postural)
- Un traumatisme suite à une chute ou à un coup
- Une activité physique trop intense
- Un rétrécissement (ou sténose) du canal rachidien, ce qui exerce une pression sur les racines nerveuses. Ce syndrome lui-même peut avoir de multiples causes comme l’âge avancé et une faiblesse et un manque de tonus des muscles lombaires. Dans ce cas, plusieurs douleurs à des endroits différents peuvent apparaître en même temps.
- Une spondylarthrite ankylosante. Il s’agit d’une maladie inflammatoire chronique affectant le bas du dos.
- La maladie de Pott qui est une forme de tuberculose affectant les os et spécifiquement les vertèbres
Différence entre sciatalgie et cruralgie
Beaucoup de gens confondent sciatalgie et cruralgie. On rappelle que seul un médecin est habilité à faire in diagnostic mais il est tout de même nécessaire de comprendre la différence entre les deux.
Penchons-nous d’abord sur les vertèbres lombaires. Il s’agit de ces vertèbres qui se situent en bas du dos et qui sont au nombre de 5. Ils sont nommés de haut en bas L1, L2, L3, L4 et L5. S’ensuit ensuite le sacrum qui est l’os qui fait la jonction entre la colonne vertébrale et le bassin. Ses vertèbres sont nommées vertèbres sacrées et sont aussi au nombre de 5 et nommées S1, S2, S3, S4 et S5. En fonction de l’endroit de la colonne vertébrale ou du sacrum où la compression du nerf a lieu, différents symptômes peuvent apparaître :
- Compression entre les vertèbres L2 et L3 : cela donne lieu à une cruralgie. La douleur se concentre au niveau de l’avant de la cuisse
- Compression entre les vertèbres L4 et L5 et/ou les vertèbres L5 et S1 : cela donne lieu à une sciatalgie. Dans le premier cas c’est l’ensemble de la partie extérieure de l’arrière de la jambe qui est affecté. Dans le second, c’est la partie intérieure de l’arrière de la jambe qui est affectée.
Traitement conventionnel de la sciatique
Le plus souvent votre médecin va vous prescrire des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) si votre nerf sciatique vous fait souffrir. La liste peut comprendre l’ibuprofène, l’acide acétylsaliccylique (aspirine) ou encore le diclofénac. Ce sont des médicaments dont l’efficacité n’est plus à prouver. Ceci dit, ils peuvent avoir bien des effets secondaires surtout pour les personnes qui ont un estomac fragile. Pour certains, il est impératif d’accompagner leur prise d’un IPP (inhibiteur de la pompe à protons) afin d’éviter toute irritation de l’estomac. Et comme vous devez le savoir, les IPP n’ont pas la meilleure des réputations dans le monde de la médecine et de la pharmacie.
En plus des AINS à utiliser par voie orale, on donne aussi souvent des anti-inflammatoires locaux sous forme de gel, de spray ou de pommade. Quelques exemples typiques sont voltarène et moov. Qu’ils soient pris par voie orale ou appliqués localement, ces anti-inflammatoires sont à utiliser sur de courtes durées.
Si ces AINS ne donnent pas des résultats probants (surtout qu’ils ne peuvent pas être utilisés sur de longues périodes), votre médecin peut aussi prescrire des anti-douleurs plus puissants ou opter pour des injections de cortisone près du nerf. Certains antidouleurs puissants comme la codéine ou le tramadol peuvent induire une dépendance et c’est pourquoi, ils sont réservés aux douleurs les plus intenses.
Comme nous l’avons vu plus haut, la chirurgie est indiquée lors d’une atteinte de la vessie ou du sphincter. Elle peut aussi être envisagée dans le cas où la sciatique récidive plusieurs fois, qu’elle devient paralysante ou que la douleur est insupportable, on parle aussi de sciatique hyperalgique. La chirurgie consiste à retirer le disque intervertébral qui est responsable de compression du nerf sciatique. Elle exige un repos total de plusieurs jours (jusqu’à deux semaines) ainsi qu’une rééducation avec un kinésithérapeute. Il faut attendre au moins 1 mois et demi pour pouvoir reprendre une activité normale. Sachez que même avec une opération chirurgicale, une récidive et une persistance des douleurs lombaires ne sont pas impossibles.
Comment traiter la sciatique naturellement ?
A travers nos quelques vous allez savoir ce qui peut traiter la sciatique naturellement mais aussi qu’est-ce qui aggrave la sciatique et les gestes à éviter pour guérir rapidement
Faire du yoga et des étirements
Cela paraît quelque peu contre-intuitif mais c’est parmi les solutions les plus efficaces pour traiter naturellement la sciatique. Le plus important est de renforcer vos muscles dans la région du bas du dos, du périnée et des cuisses et de gagner en souplesse. A terme, cela peut vous aider à décoincer le nerf sciatique et à gagner en mobilité. Bien entendu, il ne faut pas espérer des résultats miraculeux dès votre premier entraînement ni espérer reproduire des mouvements à l’identique. Le but est de s’améliorer progressivement et d’avoir de la régularité dans sa pratique.
En général, si votre jambe se met à trembler lors d’un étirement, cela signifie que vous y êtes allé trop fort. Certains des mouvements risquent aussi d’induire de la douleur et c’est normal mais si elle est trop intense, ménagez-vous. N’essayez pas d’être trop dynamique dans vos mouvements. Le but est de les faire bien et non de les faire vite, le tout en adoptant une bonne respiration avec de longues inspirations et de longues expirations.
Des séances de kinésithérapie avec un professionnel est une des meilleures options pour éviter les blessures et ne pas accentuer la douleur. Si vous êtes suffisamment prudent et que vous avez une petite expérience sportive, on vous recommande la vidéo suivante qui est très complète et bien expliquée. Elle est en anglais mais je ne pense pas que ce soit un frein à sa compréhension
Faire une cure thermale
Bien souvent, la cure thermale s’insère dans le traitement conventionnel de pour soigner naturellement une sciatique mais si votre médecin ne vous l’a pas prescrite, pensez à en faire une. Il faudrait alors vous orienter vers une station thermale spécialisée dans les maladies rhumatismales ou en neurologie. En général la cure dure 3 semaines au cours desquelles vous aurez droit à des massages, bains de boue et exercices de mobilisation. Le but est de muscler votre dos tout en réduisant l’inflammation.
Maintenir une activité physique douce
Durant les premiers jours de la statique, il est déconseillé de trop marcher ou de faire trop d’activités physiques. Cependant, dans les jours qui suivent et à mesure que les douleurs s’atténuent, maintenir une activité physique est important pour compléter le processus de rééducation. Il est exclu de prendre un repos total pendant plusieurs semaines. Même le fait de continuer à avoir une activité professionnelle normale va vous aider à oublier la douleur et à occuper votre esprit pour éviter de tomber dans la dépression.
En général, on estime que l’activité physique doit être proportionnelle à la douleur ressentie. Plus votre douleur est légère, plus vous pouvez vous autoriser des activités physiques plus ou moins intenses et inversement. Faites-vous guider par un médecin. Décrivez-lui votre douleur de façon précise et il pourra vous aiguiller sur la bonne pratique physique. En général la natation, la marche, le vélo elliptique et la course à pied peuvent être des sports bénéfiques pour la sciatique.
Quel que soit le sport pratiqué, une chose certaine, vous ne devez jamais aller au-delà de vos limiter et devez rester à l’écoute de votre corps. Tâchez de bien vous échauffer avant l’activité physique et de bien vous étirer après. Choisissez aussi des chaussures souples et de qualité avec une semelle bien amortissante
Eviter de porter des charges lourdes
Si vous êtes pour une raison ou une autre amené à porter des charges lourdes, faites-le en adoptant les bons gestes. Il convient de s’accroupir pour soulever une charge tout en la maintenant au plus près de sa poitrine. De cette façon votre dos reste toujours droit. Evitez absolument de vous mettre sur le côté et de vous pencher tout en maintenant les jambes tendues. Evitez également d’avoir les bras tendus lorsque vous portez un objet lourd. Si vous devez porter des charges comme des sacs ou sachets au niveau de chaque main, faites en sorte que le poids de chaque côté soit le même. Quoi qu’il en soit, on déconseille de porter une charge supérieure à 5kg.
Eviter les positions statiques
Si vous êtes dans l’obligation de rester assis, tâchez de vous lever au moins toutes les heures. Idéalement, évitez de vous courber quand vous êtes assis. Si vous ressentez un certain inconfort dans cette position, passez votre cheville au-dessus du genou opposé. Vous pouvez aussi vous tortiller les chevilles de temps à autre. Par ailleurs, évitez les trajets trop longs en voiture ou en train.
Rester debout trop longtemps est aussi mauvais pour votre sciatique. Là aussi, faire de petits gestes de temps en temps peut vous aider à réduire la douleur. Lorsque vous vous adonnez à certaines activités comme le balayage ou le jardinage, penchez-vous légèrement en avant avec une jambe devant l’autre. La première devrait être pliée tandis que la seconde tendue. Puisque les symptômes de la sciatique sont souvent amplifiés durant la nuit, choisissez un matelas épais et de qualité. Si votre travail vous contraint à rester debout pendant des durées prolongées. Pensez à surélever une de vos jambes à l’aide d’un tabouret.
Bien dormir
Pendant le sommeil, le corps se détend et les muscles se relâchent. Au cours de cette période de la journée, le corps récupère et se répare. La première des choses est de dormir suffisamment soit entre 6 et 9 heures par nuit. La seconde est d’adopter la bonne posture pendant le sommeil. Cela peut être assez difficile surtout que la sciatique peut altérer la qualité du sommeil. Des solutions existent pour vous aider à bien dormir
Si vous dormez sur le dos (cette position est préférable dans le cas d’une hernie discale), tâchez de mettre un oreiller en dessous du genou du côté douloureux et de pencher votre tronc un petit peu vers ce côté-là. Choisissez un coussin de hauteur moyenne et essayez de garder votre tête bien alignée avec le reste du corps.
Si vous êtes plutôt accoutumé à dormir sur le côté, préférez vous allonger sur le côté opposé à la jambe douloureuse tout en tendant la jambe sur laquelle vous dormez. Positionnez un coussin en-dessous de la jambe douloureuse et tâchez de choisir un oreiller suffisamment épais pour que votre tête et votre colonne vertébrale restent alignés.
Si vous avez mal au niveau du fessier, vous pouvez envisager de dormir sur le ventre en ouvrant la jambe douloureuse pour aider à libérer votre nerf sciatique. Toujours dans un souci de maintien de l’alignement entre la tête et la colonne vertébrale, tâchez d’opter pour un coussin relativement fin
Eviter le stress
Rappelez-vous bien que si le stress est une réaction normale du corps humain, il ne rend pas service à votre organisme car il est à l’origine d’un certain nombre de maux comme des maladies gastro-intestinales, cardiovasculaires et cutanées.
Des études ont démontré qu’il existe une relation entre le stress et les douleurs ressenties au bas du dos. Cela s’explique par deux choses. La première c’est que le stress accentue les tensions musculaires. La seconde c’est qu’il stimule la sécrétion de cortisol et de cytokines pro-inflammatoires qui provoquent des inflammations. Si le stress est rarement à l’origine d’une sciatique, il peut exacerber les douleurs.
Dans la mesure du possible, tâchez de faire des exercices de respiration et de vous accorder des moments de détente.
Eviter les aliments qui causent des inflammations
Si vous avez lu nos autres articles de ce blog, vous devriez avoir quelques notions de bonne hygiène alimentaire. On évitera bien entendu les acides gras saturés (on invite à lire notre article sur les graisses), les fritures mais aussi les sucres et les produits industriels bourrés d’additifs. Favorisez les céréales complètes plutôt que la farine blanche. Essayez aussi d’inclure dans votre régime alimentaire des aliments anti-inflammatoires parmi lesquels on peut citer :
- Le curcuma
- Le gingembre
- Les fruits rouges, en particulier les cerises et les framboises
- Le brocoli
- L’huile d’olive et de lin
- Les noix
- Les poissons gras qui apportent des oméga-3
- Le chocolat noir
Plus spécifiquement, il existe une molécule dont les bienfaits semblent intéresser la communauté scientifique et nommée sulforaphane. Cette molécule activée sous certaines conditions se retrouve dans le brocoli mais aussi les légumes crucifères comme le chou et le kale. Toutefois, mieux vaut cuire ces légumes à la vapeur pour en profiter
Alterner le chaud et le froid
Le froid est un anti-inflammatoire naturel qui va bloquer le flux sanguin vers la région sur laquelle il est appliqué at agir comme anti-douleur. Il est surtout utile dans les premières minutes qui suivent un traumatisme mais il peut aussi être utilisé par la suite pour apaiser la douleur et réduire l’inflammation. Pour appliquer du froid, évitez tout contact direct avec la peau. Tâchez de mettre une serviette entre la peau et les glaçons pour éviter les brûlures.
La chaleur est quant à elle un vasodilatateur, autrement dit, elle dilate les vaisseaux sanguins et augmente le flux sanguin vers une région donnée. Cela peut donner lieu à une décontraction des muscles et nerfs. Techniquement, on évitera là aussi tout contact direct avec la peau. On peut appliquer la chaleur en :
- Prenant des bains chauds
- Appliquant des compresses chaudes
- Appliquant une bouilloire
Prendre des anti-douleurs naturels et compléments alimentaires
Il existe des solutions naturelles qui peuvent être utilisées en complément des solutions de la médecine conventionnelle (et non en remplacement de celles-ci) pour soulager une sciatique naturellement. Rappelez-vous que l’automédication n’est pas recommandée dans les affections sérieuses et que même si vous optez pour des traitements naturels en plus du traitement de votre médecin, vous devez toujours vous faire accompagner.
- L’huile de fleurs d’arnica
L’arnica est connue pour être la plante des sportifs par excellence. Elle est en effet idéale pour soulager les douleurs et courbatures après un effort physique mais s’avère aussi utile dans bien d’autres situations. Vous pouvez l’utiliser en combinaison avec l’huile essentielle d’eucalyptus citronné pour davantage d’efficacité.
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Huile de fleurs d’arnica bio10,10 €
- Gel de silice végétale
Ce gel associe les bienfaits de la silice et du CBD pour apporter un soulagement au niveau des zones douloureuses. Il possède une texture qui facilite la pénétration et le rend adapté aux différents types de peau.
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Gel de silice végétale18,80 €
- Le curcuma
Cette épice est typique de la médecine ayurvédique. Il serait assez difficile de résumer ses bienfaits car elle agit par exemple sur la digestion la circulation sanguine, l’équilibre nerveux et la santé du foie. On retiendra surtout qu’elle aide à apaiser les douleurs musculaires et articulaires.
- Baume du guérisseur
Il contient un mélange d’huiles essentielles ainsi que de l’huile végétale et du beurre d’illipé pour adoucir sa texture. Sa force vient de l’association de plusieurs anti-douleurs contenus dans les huiles essentielles pour vous soulager efficacement.
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Baume Ancestral7,40 €
- Soupl’Arti action 5 plantes
Il associe 5 plantes bienfaisantes pour la santé des muscles et des articulations ainsi que pour la circulation sanguine à savoir la reine-des-prés, le cassis, la saule, l’hydrocotyle et l’harpagophytum.
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Soupl’ Arti Action 5 plantes13,90 €
- L’huile essentielle de menthe poivrée
Voici un autre produit naturel dont raffolent les sportifs. Elle est très agréable à utiliser grâce à son odeur rafraîchissante et contribue à favoriser la mobilité en plus de son action tonique sur l’organisme.