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Comment garder sa vessie en bonne santé

Si certains la prennent pour une lanterne, vous avez tout intérêt à porter de l’attention à votre vessie. Cet organe précieux est à la fin d’un processus unique de votre corps pour évacuer déchets et bactéries. Votre organisme est si bien conçu qu’il prévoit même un entretien de ce mécanisme. Mais lorsqu’infections urinaires ou cystites s’invitent au bal, elles vous promettent une bien mauvaise danse. Voici donc conseils et remèdes naturels pour nettoyer votre vessie.

Rôle et anatomie de la vessie

Organe essentiel du système urinaire, la vessie permet d’emmagasiner l’urine en vue de son évacuation. Elle est reliée aux reins par les uretères qui sont des sortes de conduits. Le rein est l’élément excréteur de l’organisme qui va éliminer les éléments indésirables sous forme d’urine. La vessie se termine par des muscles appelés sphincters qui permettent de contrôler la continence. C’est l’urètre qui permet d’évacuer l’urine vers l’orifice urinaire.

La vessie peut grossir et se rétracter et ce grâce au détrusor qui n’est autre qu’un muscle se situant autour de sa paroi. Elle peut contenir jusqu’à 600ml d’urine mais l’envie d’uriner peut se manifester dès 300 ml. Auquel cas un signal nerveux est envoyé donnant ainsi cette envie d’uriner. La miction est déclenchée quand les sphincters s’ouvrent et que le détrusor se contracte.

Anatomie de la vessie

Quelles sont les principales affections de la vessie ?

Infection urinaire

On dit aussi plus simplement pour l’infection urinaire, inflammation de la vessie ou cystite. Cette infection touche surtout les femmes et est due le plus souvent à la présence d’une bactérie. Dans la majeure partie des cas, il s’agit d’E.Coli (Escherichia Coli). Si les femmes sont plus touchées c’est en raison de leur anatomie qui fait que leur urètre est moins long que chez les hommes ce qui facilite l’infiltration de bactéries. La cystite est surtout observée au début de la vie sexuelle et après la ménopause.

Les principaux symptômes sont l’infection urinaire :

  • Des envies fréquentes d’uriner
  • Des sensations de brûlure lors de la miction
  • Des urines malodorantes
  • Une fièvre légère

En général, la cystite est bénigne et guérit en quelques jours après un traitement adapté. Ceci dit, il arrive qu’elle atteigne le rein et dans ce cas, elle s’accompagne d’une plus forte fièvre. En l’absence de traitement, les complications ne sont pas exclues.

Incontinence urinaire

C’est l’incapacité à retenir ses évacuations d’urine par l’urètre. On l’appelle plus communément pertes urinaires ou fuites urinaires. Elle peut se manifester lors d’efforts particuliers qui sollicitent l’abdomen mais également lors d’un éternuement ou d’un rire. On parle alors d’incontinence d’effort. Elle peut aussi survenir sans déclencheur particulier et s’accompagner d’une envie pressante d’uriner. On parle alors d’incontinence urinaire par hyperactivité de la vessie.

L’incontinence urinaire est assez fréquente chez les personnes âgées mais peut aussi avoir plusieurs causes. Les principales sont un affaiblissement des muscles du périnée et du sphincter. C’est aussi une affection qui accompagne souvent la ménopause. Chez la femme, elle peut aussi faire suite à une grossesse compliquée. Chez les hommes, elle peut notamment être liée à des affections de la prostate. En outre, elle peut être la conséquence d’une chirurgie de l’abdomen, d’une radiothérapie du bassin ou de maladies neurologiques.

Dysurie

La dysurie définit la difficulté éprouvée à évacuer les urines. Elle peut se manifester aussi bien chez les homme que chez les femmes et s’accompagner de douleurs lors de la miction. Certains autres symptômes sont notamment la diminution du débit des urines, l’obligation de faire un effort supplémentaire pour entamer la miction ou encore une miction saccadée. Pour ce qui est de ses causes on peut citer certaines affection neurologiques (comme la sclérose en plaques et la maladie de Parkinson), l’adénome de la prostate ou encore des infections sous-jacentes.

Si vous ressentez les premiers symptômes de la dysurie, il est important de consulter car elle peut donner lieu à des complications. La principale étant une atteinte des reins se traduisant par une pyélonéphrite ou une insuffisance rénale.

Cystocèle

Elle est aussi connue sous le nom de descente de la vessie. Celle-ci n’est alors plus à son emplacement habituel et on parle aussi d’hernie de la vessie. Elle peut être un symptôme du prolapsus pelvien qu’on appelle aussi descente d’organes et qui peut aussi affecter d’autres organes de cette région. Elle est causée par un affaiblissement des muscles du périnée. Elle touche surtout les femmes ménopausées ou ayant connu plusieurs grossesses. L’âge et la constipation chronique sont d’autres facteurs de risque.

Concrètement, elle peut se manifester par un inconfort durant les rapports sexuels, une sensation de gêne dans la région pelvienne ainsi que des fuites urinaires ou au contraire des difficultés à uriner. Le prolapsus génital n’a pas de conséquences graves sur la santé mais peut être difficile à vivre et incommodant au quotidien. Le traitement passe par une rééducation mais une chirurgie peut être envisagée dans les cas les plus sérieux.

Polype de la vessie

Il s’agit d’une tumeur affectant la muqueuse de la visse et qui, dans un grand nombre de cas s’avère cancéreuse. Le principal signal d’alerte de ce polype est la présence de sang dans les urines, qu’on appelle aussi hématurie. Ses symptômes peuvent également se rapprocher de ceux d’une infection urinaire sans qu’un germe ne soit détecté dans l’ECBU (Examen cytobactériologique des urines). Le polype affecte de façon prépondérante les personnes fumeuses en particulier les hommes. Cependant, cette affection est aussi en croissance chez les femmes qui ont tendance à fumer de plus en plus et à se retenir davantage d’uriner.

7 conseils pour nettoyer sa vessie

Il est à signaler que certaines affections de la vessie peuvent être causées par une anomalie des voies urinaires. Si vos problèmes des voies urinaires persistent, il est important de consulter un professionnel de la santé pour un traitement adapté voire dans certains cas, une intervention chirurgicale

Bien s’hydrater

C’est mécanique. Boire beaucoup d’eau favorise la production d’une urine saine. 6 à 8 verres d’eau par jour sont les meilleurs cadeaux à faire à votre corps et à votre vessie. Un volume plus important d’eau dans cet organe permet de diluer davantage l’urine, et aussi d’éliminer plus de bactéries, en nettoyant mieux la paroi.

Vous soucier de votre hydratation bénéficie également aux reins, dont le travail est facilité. L’idée essentielle reste de boire régulièrement, plutôt que beaucoup.

Une alimentation bien choisie

Certains aliments agressent votre vessie :

  • Café, alcool, boissons gazeuses
  • Épices, sucre, vinaigre
  • Thé, soja, yaourt
  • Aliments transformés et en conserve
  • Tomate, agrumes, chocolat

En général, il faudrait éviter les aliments fortement acides ou contenant des édulcorants de synthèse. Optez plutôt pour la canneberge et la pastèque. Cette dernière est composée à 90 % d’eau. Elle est riche en vitamines et sels minéraux. Cela en fait une amie de votre système urinaire. Elle renforce aussi les reins. Pensez aussi à vous préparer des tisanes de busserole et de bruyère. Optez en outre pour un régime riche en fibres. Associé à du sport, un régime sain limitera par la même occasion le risque de surpoids qui peut engendrer divers problèmes dans la région pelvienne.

Alimentation pour nettoyer sa vessie naturellement

Quand c’est le moment, prendre le temps

Votre rythme de vie a beau vous mener à cent à l’heure, il est capital de bien gérer votre vessie. Lorsque l’envie d’uriner se présente, n’attendez pas trop, et prenez soin de vider complètement votre vessie.

Infections urinaires ou cystites peuvent souvent être évitées par des petites règles que l’on s’impose. De la même manière, inutile d’aller aux toilettes « au cas où ». Gardez en tête un intervalle de 3 à 4 heures pour une pause sanitaire. L’urine alimentée par de nouveaux liquides est mieux diluée et favorise l’élimination des bactéries.

Homme ou femme, il est également recommandé d’uriner après un rapport sexuel. Cela empêche les bactéries de remonter vers l’urètre.

Prenez soin de votre transit

Une constipation provoque une stagnation des selles au rectum. Cela favorise malheureusement les bactéries et leur prolifération. Prenez soin de votre flore intestinale pour améliorer le transit et limiter les sources pathogènes dans votre organisme, et particulièrement la vessie. Légumes verts, probiotiques et aliments digestes vous aideront à lutter contre ces désagréments. Les probiotiques vous aident en effet à équilibrer votre flore intestinale.

Faites du sport ou une activité physique régulière peut vous y aider. L’action mécanique du corps est aussi le moteur de diverses fonctions, dont la digestion et le transit.

L’aide des médecines douces

De nombreuses pratiques favorisent une bonne santé de votre vessie. La médecine chinoise (dont on vous parle dans cet article) utilise par exemple l’acupuncture pour soulager les maux. Il existe d’ailleurs un lien entre la vessie et d’autres zones de votre corps. L’appréhension globale du corps permet de répartir l’action sur différents organes. Le méridien de la vessie est également lié à certaines émotions qui peuvent être apprivoisées pour apaiser l’organe par le psychique.

L’homéopathie et la phytothérapie sont des méthodes naturelles utilisées pour le bon fonctionnement de la vessie. Des cures à base de cantharis soulagent les cystites tandis que des plantes comme le pissenlit ont une action diurétique. L’essentiel est de consulter un thérapeute sérieux et de ne pas substituer leur prescription à votre traitement médical. Interrogez votre médecin traitant avant de songer aux approches alternatives.

Avoir une bonne hygiène intime

Cela vaut pour les deux sexes mais surtout pour les femmes qui sont plus en proie aux infections urinaires. Evitez les produits intimes qui contiennent beaucoup d’additifs ou sont parfumés. Les spermicides sont également à éviter. Pour les femmes ménopausées, il peut être nécessaire d’appliquer une crème oestrogénique en particulier pour les personnes qui sont sujettes à des cystites à répétition. Les suppositoires oestrogéniques peuvent aussi apporter leur aide.

Dans la mesure du possible, privilégiez des sous-vêtements en coton et évitez les matières synthétiques. Il est aussi recommandé d’opter pour des tissus respirants et d’éviter les pantalons trop serrés.

Faire des exercices pour renforcer son périnée

Nous avons vu que les exercices physiques permettent de stimuler son transit intestinal mais au-delà de ça, ils peuvent aussi renforcer le périnée s’ils sont bien choisis. Cela est d’autant plus vrai pour les femmes ménopausées qui connaissent un affaiblissement dans cette région du corps (On vous en parle d’ailleurs dans notre article sur la ménopause). L’aquagym, le vélo, la randonnée et la natation sont des sports qui conviennent particulièrement au renforcement du périnée sans pour autant exercer de pression sur cette région. A contrario, on évitera les abdos ainsi que le trampoline.

Pensez également à effectuer des exercices de Kegel et surtout à vous préparer convenablement avant de les faire. Il est ainsi impératif d’être détendu et d’avoir préalablement vidé sa vessie pour commencer ces exercices.

5 produits pour la vessie

La nature est dotée de tout ce qui est nécessaire à une bonne santé de votre vessie. Sous diverses formes, il existe forcément un produit qui convient à votre rythme de vie.

Complexe de 5 plantes confort urinaire

Ces plantes bio sont les alliées de votre système urinaire. Elles aident à nettoyer et soulager par leurs actifs. Connaissez-vous la busserole ? Elle se glisse dans ce complexe parmi le pissenlit, la bruyère, la canneberge et le tilleul. La busserole est appelée aussi le raisin d’ours, elle possède des vertus diurétiques.

Le pissenlit aide à augmenter la fréquence des urines. Cela facilite le nettoyage de la vessie plus facilement et aide à apaiser les désagréments. En plus de contribuer au maintien de la fonction des voies urinaires, le pissenlit contribue également à la stimulation du tractus intestinal et à la préservation de la santé du foie.

Le pissenlit

Phyto-complexe VESSIE SAINE

Les plantes comprises dans le phyto-complexe Vessie saine ont été soigneusement sélectionnées pour aider le système urinaire (vessie et les voies urinaires). Dans ce phyto-complexe vous trouverez les plantes suivantes : busserole, chiendent, bruyère, canneberge, eucalyptus, pariétaire, aubier de tilleul, maïs, orthosiphon, piloselle.

Confort Prostate de Phyto’gem

Le noisetier est particulièrement recommandé pour le confort de la prostate. Ce macérat de bourgeons utilisé en gemmothérapie est un concentré de ce que peuvent vous apporter les bourgeons, la genèse de la plante. Ce trésor de la nature aide à limiter les réveils nocturnes dus à un besoin trop fréquent d’uriner.

Dépur’actif du système rénal

Ce complément alimentaire mélange des extraits de plantes fraîches issues de l’agriculture biologique et qui sont reconnues pour stimuler la fonction excrétrice des reins. Il contient entre autres de la bruyère, de la busserole, de l’artichaut, du chiendent, du genévrier et des extraits de pépins de pamplemousse. Ce complément alimentaire est non seulement diurétique mais il aide aussi à avoir un bon transit intestinal