L’acide urique est un déchet naturellement présent dans notre corps mais ce dernier est souvent au cœur de discussions sur la santé. En effet, bien qu’il soit naturel et non associé à un trouble de la santé précis, un excès d’acide urique peut entraîner divers inconforts, en particulier sur les articulations. Mais alors, qu’est ce que l’acide urique en réalité ? Et quelle incidence a-t-il sur notre bien-être ? Dans cet article nous allons explorer son rôle ainsi que les bonnes habitudes à entreprendre pour le maintien de son équilibre.
L’acide urique : C’est quoi ?
L’acide urique est un déchet qui résulte de la dégradation des molécules connues sous le nom d’acides nucléiques dont le rôle est indispensable au bon fonctionnement de l’organisme, ces molécules ont un lien direct avec la synthèse de l’ADN ainsi que l’ARN. L’acide urique peut également résulter de l’excrétion des purines dans le foie, qui sont ensuite transformées et éliminées par les reins dans les urines. Dans le cas où ce processus est perturbé, soit par un excès d’acide urique ou par un dysfonctionnement dans son élimination, des troubles de la santé peuvent survenir.
Comprendre le rôle de l’acide urique
Souvent perçu comme un simple déchet, l’acide urique joue un rôle spécifique dans l’organisme. En effet, lorsqu’il est en quantité normale, ce dernier exerce une action antioxydante dans le sang ce qui contribue à lutter contre les radicaux libres et à prévenir l‘endommagement et le vieillissement prématuré des cellules. Comme mentionné ci-dessus, l’acide urique résulte de la dégradation des purines présents dans certaines molécules et certains aliments, ce processus favorise l’élimination des substances superflues issues du métabolisme.
Il est essentiel de préciser qu’un excès d’acide urique dans le sang peut entraîner divers troubles rénaux ou articulaires comme la goutte, c’est pourquoi il est nécessaire de l’évaluer et de veiller sur son équilibre.
Pourquoi et comment évaluer son taux d’acide urique ?
Une accumulation de l’acide urique dans le sang peut provoquer divers troubles inexpliqués, c’est pourquoi il est nécessaire de faire une analyse d’acide urique, en particulier lors de troubles articulaires. L’analyse de l’acide urique peut se faire de deux manières, soit par prise de sang ou par analyse urinaire. Ces deux démarches permettent d’évaluer le liquide présent aux niveau des articulations afin de déterminer si ce dernier contient des cristaux d’acide urique.
L’objet de cette analyse permet d’évaluer le bon fonctionnement d’élimination de l’acide urique toutes les 24h, la proportion d’acide urique éliminée, ainsi que le taux d’élimination rénale de l’acide urique, en particulier en cas de goutte, de grossesse ou de surpoids. Bien que cette analyse par prise de sang ait l’air d’être une méthode sûre et optimale d’évaluer son taux d’acide urique, cette démarche peut parfois s’avérer insuffisante. En effet, certaines personnes ne sont pas concernées par la goutte, et une analyse des urines peut s’avérer nécessaire afin de compléter l’évaluation d’acide urique.
Après une analyse, deux résultats sont possibles : un taux d’acide urique bas et un taux d’acide urique élevé. Tout d’abord, il est nécessaire de faire le point sur un taux d’acide urique normal dans le sang pour chaque individu :
- Pour une femme, un taux normal d’acide urique se situe entre 30 à 50 mg/L si le corps l’élimine correctement. Pour les femmes enceintes, le taux d’acide urique peut rencontrer une diminution lors des cinq premiers mois de grossesse.
- Pour un homme, un taux normal d’acide urique se situe entre 40 à 60 mg/L, si le corps l’élimine correctement.
- Pour les enfants, un taux normal d’acide urique se situe entre 25 à 40 mg/L si le corps l’élimine correctement.
Les signes d’un taux d’acide urique élevé
Au delà des taux mentionnés ci-dessus, l’acide urique est considéré comme élevé et peut entraîner divers troubles de la santé comme :
- La goutte (hyperuricémie) qui se traduit par de lourdes douleurs articulaires.
- La formation de calculs rénaux pouvant entraîner divers troubles rénaux et urinaires.
- Déshydratation rapide et fatigue inexpliquée
- Perte de poids soudaine
- Gonflements et rougeurs
Un excès d’acide urique est souvent suivi de divers inconforts et troubles de la santé. Il est primordial d’y remédier afin de prévenir des troubles plus graves.
L’acide urique et la crise de goutte
Comme mentionné plus haut, la goutte est un trouble qui survient suite à un excès d’acide urique dans le sang. Lorsque cet excès n’est pas traité, il peut engendrer la formation de cristaux au niveau des articulations provoquant ainsi des douleurs intenses, des rougeurs ou encore des gonflements. Souvent, les crises de goutte surviennent de manière soudaine en particulier la nuit et touchent fréquemment le gros orteil, les genoux, les coudes ou les poignets.
La gestion de la goutte passe par une réduction de l’excès d’acide urique dans le corps, ce qui peut être réalisé grâce à des médicaments spécifiques et un mode de vie plus sain. C’est pourquoi il est recommandé de consulter un professionnel de la santé, en particulier lors de la présence d’antécédents familiaux de goutte ou de troubles rénaux. Il est essentiel d’agir rapidement après l’apparition des signes pour éviter des crises répétitives et des troubles articulaires persistants. Un suivi personnalisé peut non seulement aider à mieux comprendre le métabolisme, mais aussi à adapter ses habitudes de manière préventive pour garantir son bien-être sur le long terme.
Les signes d’un taux d’acide urique faible
Bien que rare, un taux d’acide urique bas peut également être observé. En effet, un taux d’acide urique faible peut être la conséquence d’un régime faible en purine, ou de prise de médicament. Cette analyse peut provoquer divers troubles comme :
- Dysfonctionnement rénal et urinaire.
- Fragilité osseuse.
- Difficultés à faire des mouvements et tremblements inhabituels.
- Affaiblissement général.
- Troubles musculaires et crampes.
A noter que ces signes peuvent varier d’une personne à une autre et qu’un taux d’acide urique irrégulier peut ne présenter aucun signe spécifique. C’est pourquoi il est nécessaire de se référer à une analyse établie et de se référer à un professionnel de la santé.
Les bonnes habitudes à adopter pour l’équilibre de l’acide urique
Outre un avis médical, il est essentiel d’adopter certains gestes au quotidien pour prévenir un déséquilibre du taux d’acide urique et maitenir son équilibre. Ces habitudes contribuent à optimiser le métabolisme de l’acide urique et à soutenir la bonne fonction rénale, tout en réduisant les risques de troubles articulaires et rénaux.
Éviter certains aliments
Certains aliments contiennent une forte teneur en purine, des molécules faisant partie intégrante de la structure des informations génétiques et dont la dégradation provoque une production d’acide urique. Voici une liste d’aliments riches en purine à éviter :
- La viande rouge.
- Le poulet.
- Les champignons.
- Certains poissons (maquereau, sardines, thon, hareng, anchois…).
- Les fruits de mer.
- Les asperges.
- Les abats.
- L’alcool ainsi que la bière sans alcool.
S’hydrater suffisamment
Sans surprise, l’hydratation est l’un des gestes à privilégier afin de prévenir un excès d’acide urique. Ainsi, il est conseillé de boire au moins 2 litres d’eau par jour. Ce geste pourrait avoir un impact significatif sur l’élimination rénale et le bien-être urinaire.
Privilégier un régime équilibré
Tout comme il y a certains aliments à éviter pour prévenir une augmentation de l’acide urique, il y a également des aliments à privilégier afin d’agir positivement sur son taux d’acide urique. Voici une liste d’aliments à privilégier :
- Certains légumes comme le chou et l’artichaut.
- Les céréales.
- Les féculents.
- Les produits laitiers.
- Le thé et les tisanes.
- Les œufs.
Maintenir un poids équilibré
Parfois, les kilos en trop peuvent avoir une incidence bien plus importante qu’on le pense. En effet, un excès de poids rime souvent avec augmentation du taux d’acide urique, il est donc nécessaire de surveiller son alimentation et d’avoir une activité physique régulière afin de maintenir un poids équilibré et un mode de vie sain.
Mieux gérer son stress
Dans certains cas, le stress, l’anxiété et la nervosité peuvent entraîner des dysfonctionnements métaboliques dont l’excès d’acide urique. Il est donc important de prendre du recul lorsque cela s’avère nécessaire et pourquoi pas, inclure des techniques de relaxation comme :
- La respiration profonde.
- La méditation.
- Le yoga.
- La marche en pleine nature.
- Massage.
Surveiller son taux d’acide urique
En plus des gestes préventifs à adopter au quotidien, le contrôle régulier de son taux d’acide urique est primordial afin de s’assurer de son équilibre. En particulier en cas de surpoids ou de troubles rénaux fréquents dans la famille. Un suivi médical et des analyses fréquentes suffisent pour surveiller son métabolisme et prévenir d’éventuels risques associés.
Acide urique et compléments alimentaires
Bien qu’il existe plusieurs moyens pour équilibrer le taux d’acide urique, il est parfois difficile de les suivre de manière constante. Ainsi, une approche complémentaire peut s’avérer particulièrement efficace pour soutenir cet équilibre : la supplémentation. Afin de favoriser un taux d’acide urique optimal, le phyto-complexe “Acide U” Bio se distingue par ses propriétés drainantes, circulatoires et revitalisantes. Composé de plantes soigneusement sélectionnées telles que l’aubier de tilleul, le cassis, la piloselle, le sureau et bien d’autres encore, ce complément alimentaire aide à soutenir le métabolisme de l’acide urique et à favoriser son élimination, contribuant ainsi à prévenir les risques de son excès.
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